Une vendeuse d'allumettes de H. C. Andersen conte de glace et de feu |
Création 2008 du théâtre sans texte ou presque, expressionniste, visuel et sonore |
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La Plume Culturelle – 22 novembre 2011 La petite vendeuse d’allumettes, d’une histoire glaciale à un conte merveilleux […] Sans édulcorer l’histoire, ni en pervertir le sens, Heidi Brouzeng propose une narration novatrice et contemporaine, sonore et visuelle, toute en lumière et objets décalés. La rêverie devient ici essentielle, un besoin beaucoup plus impérieux que manger et boire pour cette pauvre petite fille. S’évader, imaginer un autre monde pour oublier la misère d’un quotidien déchu. L’issue n’en demeure pas moins cruelle mais la mise en scène juste et poétique pose un voile plus doux sur une réalité toute crue. […] Il y a dans cette interprétation beaucoup de tendresse et d’amour, d’humour et de fantaisie. C’est parce qu’on utilise la douceur et surtout sans une once de brutalité, que les enfants acceptent d’écouter la violence. La morale voulue par Andersen n’en est pas moins forte et significative, elle se cache dans l’univers des métaphores et de l’irréel, là où tout est joie, comme pour tenter de retarder le pire.
La Marseillaise – 27 octobre 2010 Une vendeuse d’allumettes sur les planches […] Un masque et des cheveux bleus qui évoquent à la fois un univers de bande dessinée, mais aussi pour le rappel d’un grand froid qui aurait comme marqué l’identité à jamais, des gestes qui se déploient à la limite de la chorégraphie, à la limite de la marionnette. Le dessin du corps accentué par le costume, est stylisé, tracé dans l’espace. La comédienne ne campe pas un personnage, mais pose une figure, un archétype, petite fille ou non, être humain ou animal, réel ou imaginaire, en prise directe et réactions droites et franches avec des situations très simples et très concrètes. […] |
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« L'oiseau en cage rêvera des nuages » proverbe japonais
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