
Le tribun de Mauricio Kagel Farce pour un pantin, une fanfare et quelque haut-parleurs |
Création 2012 Théâtre marionnettique et musical, à partir de 13 ans. |

|
 |
Un orateur prononce un discours, à grand renfort de fanfare et d’applaudissements préenregistrés. Il évoque complaisamment les questions d’état et de politique nationale. Très vite cependant langage et musique dérapent comiquement, deviennent insolites et absurdes… le discours se révèle être un fabuleux exercice de démagogie, une tentative à la fois drôle et inquiétante de subjugation du public réalisée par un chef d’état aux allures et à la rouerie d’un fantastique cabot de scène. Au-delà de la dénonciation de la manipulation par le discours politique, il est intéressant d’observer ici le besoin réciproque qu’ont le collectif et son chef de la fascination et de la séduction comme ciments de la construction sociale et politique.
Les représentations du TRIBUN sont précédées de KILLING NO MURDER d’après « Le Discours de la Servitude Volontaire » d’Etienne la Boétie. Prologue (ou entresort) performatif conçu et interprété par Hugues Reinert.
|
|
|
« J’ai la bouche pleine de cendre. Autour de moi, la laideur est en action. La laideur mythique et confondante au sein de laquelle l’oppresseur et l’opprimé ne font qu’un » Georges Henein
|